APPLICATION/REQUETE N° 7434/7 6 X . v/the UNITED KINGDO M X . c/ROYAUME-UN I
DECISION of 16 May 1977 on the admissibility of the applicatio n DECISION du 16 mai 1977 sur la recevabilité de la requête
Article 8, paragraph I of the Convention : In withholding the foreign address of the applicant's former wife and his daughter, but at the same time offering to forward them his correspondence, the authorities do not infringe Article 8 . Article 26 of the Convention : Exhaustion of domestic remedies . In the case of non compliance with an order granting access, the interested party ought to apply for modification of such order.
Article 8, paragraphe 1, de la Convention : En refusant au requérant de lui communiquer l'adresse à l'étrdnger de son ex-épouse et de sa fille, mais en s'offrant à leur transmettre ses lettres, les autorités ne violent pas l'article 8 . Article 26 de la Convention : Epuisement des voies de recours internes . En cas de non-respect d'un droit de visite, il appartient à l'intéressé de demander au tribunal de modifier sa décision .
IfranCais : voir p. 10b1
Summary of the facts
The applicant is a British citizen, residing in Condon . In July 1973, the K. County Court dissolved his marriage . Parental authority was awarded to both parents, but the mother was entrusted with the custody . In May 1974, the same Court authorised the mother to take up permanent residence with the child out of England and Wales, while reserving for the applicant the right to "reasonable access" to the child. Thereupon, the mother and child took up residence in Mallorca . In December 1975, the applicant wrote to the British Consul in Palma d e Mallorca to enquire about his former wife's address . The Consul refused, replyin g
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that he had instructions not to disclose addresses without the consent of the person concerned. He offered to forward the applicant's correspondence to its addressee . Upon complaint by the applicant, the Foreign and Commonwealth Office confirmed this reply .
THE LAW
1 . The applicant has complained that he is being refused permission to see his daughter and to continue with the joint custody of the child . It is true that Article 8111 of the Convention provides that everyone has the right to respect for his private and family life . However, the Commission is not required to decide whether or not the facts alleged by the applicant disclose any appearance of a violation of this provision as, under Article 26 of the Conventibn it may only deal with a matter after all domestic remedies have been exhausted accordinq to the generally recognised rules of international law . It is true on . . . May 1974 when granting the applicant's ex-wife leave to takè their child out of England the K . County Court also ordered that there be reasonable access to the applicant himself . The applicant complains that he does not now have such access . However, in this particular case the applicant has failed to show either that he has brought to the attention of the County Court the alleged failure of his wife to comply with their original order granting reasonable access to the child or that he has applied for a variation of the access provisions of that same order . He cannot therefore be considered to have exhausted the remedies available to him under English law . Moreover, an examination of the case as it has been submitted, including an examination made ex officio, does not disclose the existence of any special circumstances which might have absolved the applicant according to the generally recognised rules of international law, from exhausting the domestic remedies at his disposal . It follows that the applicant has not complied with the condition as to the exhaustion of domestic remedies and this part of the application must therefore be rejected under Article 27131 of the Convention . 2 . The applicant has also complained that the Foreign Office conceals information about his daughter and refuses to carry out the decision of the K . County Court . The Commission has examined this complaint under Article 811) of the Convention .
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It is true that according to the procedure adopted by the United Kingdom Government in cases such as the present, consular officers should not reveal addresses given to them by the United Kingdom nationals unless the latiers' consent had been given . However, considering that any letters sent by the applicant to his wife care of the Consulate at Palma would be forwarded to the addressee, the Commission concludes that the above policy as to disclosure of addresses is not at variance with the provisions of Article 8111 of the Convention . The Commission also points out that the United Kingdom authorities are not under an obligation to compel the applicant's wife to reply in case she would prefer not to do so . An examination by the Commission of this complaint as it has been submitted, including an examination made ex officio, does not therefore disclose any appearance of a violation of the rights and freedoms set out in the Convention and in particular in the above Articl e It follows that the remainder of the application is manifestly ill-founded within the meaning of Article 27121 of the Convention . For these reasons, the Commissio n DECLARES THIS APPLICATION INADMISSIBL E
Résumé des faits Le requérant, ciroyen britannique, habite à Londres . En juillet 1973, le tribunal de K . a prononcé son divorce. ll a laissé aux deux parents la puissance paternelle sur l'enfant, une fillette de neuf ans, mais a confié la garde é/a mère . En mai 1974, le même tribunal a autorisé la mère à fixer la résidence permanente de l'enfant hors de l'Angleterre et du pays de Ga//es, rout en réservant au requérant un droit de visite « raisonnable i . Sur ce, la mére et l'enfant se sont établies é Majorque . En décembre 1975, le requérant a demandé au consul du Royaume-Uni à Palma de lui communiquer l'adresse de son ex-femme. Le consul refusa, en indiquant qu'il avait pour instructions de ne communiquer aucune adresse sans 1'accord de 1'intéressé . Il s'offrit toutefois à transmettre les lettres du requérant B leur destinataire . Sur plainte du requérant, le Ministére des affaires étrangères (Foreign and Commonwealth Office) lui fit /a méme réponse .
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(TRADUCTION) EN DROI T 1 . Le requérant se plaint de se voir refuser l'autorisation de voir sa fille et de continuer à exercer conjointement la puissance paternelle sur elle . L'article 8, § 1, de la Convention stipule, il est vrai, que toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale . Cependant, la Commission n'a pas à se prononcer sur le point de savoir si les faits invoqués par le requérant révélent l'apparence d'une violation de cette disposition . En effet, aux termes de l'article 26 de la Convention, la Commission ne peut être saisie qu'aprés l'épuisement des voies de recours internes, tel qu'il est entendu selon les principes de droit international généralement reconnus . Lorsqu'il a, en mai 1974, autorisé l'ex-épouse du requérant à emmener leur enfant à l'étranger, le tribunal de K . a, certes, ordonné aussi qu'il convenait d'assurer au requérant lui-même un droit raisonnable de visite à l'enfant . Le requérant se plaint d'être actuellement privé de ce droit de visite . En l'occurrence, le requérant n'a cependant pas démontré qu'il avait appelé l'attention du tribunal sur le fait que son épouse n'aurait pas respecté l'ordonnance accordant au requérant un droit de visite, ni qu'il avait demandé que fussent modifiées les dispositions à cet effet contenues dans cette même ordonnance . De ce fait, on ne peut considérer que le requérant a épuisé les voies de recours dont il disposait en droit anglais . Par ailleurs, en examinant l'affaire telle qu'elle a été préséntée et en procédant à un examen d'office, la Commission n'a relevé aucune circonstance spéciale susceptible de dispenser le requérant, selon les principes de droit international généralement reconnus, d'épuiser les voies de recours internes qui lui étaient ouvertes . Il s'ensuit que le requérant ne s'est pas conformé à la clause prévoyant l'épuisement des voies de recours internes et que cette partie de la requête doil donc être rejetée en application de l'article 27, § 3, de IaConvention . 2 : Le requérant s'est plaint aussi que le Ministére des affaires étrangéres refuse de lui communiquer des renseignements sur sa fille et d'appliquer la décision du tribunal de K . La Commission a examiné ce grief sous l'angle de l'article 8, § 1, de la Convention . Il est vrai que, selon la procédure appliquée en pareilles circonstances par le Gouvernement du Royaume-Uni, les agents consulaires ne doivent pas communiquer les adresses que leur ont indiquées des ressortissants britanniques, à moins que ceux-ci n'y consentent . Considérant que toute lettre adressée par le requérant à son épouse aux bons soins du Consulat à Palma serait transmise à sa destinataire, la Commission conclut cependant que la pratique décrite ci-avant e n
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matiére de communication d'adresses n'est pas contraire aux dispositions de l'article 8, § 1, de la Convention . La Commission fait observer par ailleurs que les autorités du Royaume-Uni ne sont pas tenues de conlraindre l'épouse du requérant à répondre si telle n'est pas son intention . En examinant ce grief tel qu'il a été exposé et en procédant à un examen d'office, la Commission n'a donc décelé aucune apparence de violation des droits et libertés garantis par la Convention et plus particuliérement par l'article précité . Il s'ensuit que, pour le surplus, la requête est manifestement mal fondée au sens de l'article 27, § 2, de la Convention .
Par ces motifs, la Commission DECLARELA REQUETEIRRECEVABLE .
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