16-02-01-01-02[1] Y a-t-il lieu d'annuler, comme portant sur un objet étranger à ses attributions, une délibération, dans laquelle un conseil municipal, après avoir manifesté ses regrets de la nomination d'un nouveau lieutenant de la subdivision des sapeurs-pompiers de la commune, "nomination qui a motivé et justifié la démission collective de la plupart des membres de la subdivision", s'adresse au ministre de l'Intérieur en le priant d'user de son influence auprès du chef de l'Etat pour faire rapporter la mesure prise ? - Rés. nég. - En conséquence, a été annulé l'arrêté préfectoral qui avait déclaré nulle de droit ladite délibération.
16-02-01-01-02[2] La délibération, par laquelle un conseil municipal, après avoir pris acte de la démission collective de la plupart des sapeurs de la subdivision, déclare supprimer, dès à présent, le crédit de subvention devenu sans emploi, sans y donner une affectation nouvelle, n'est pas entachée d'excès de pouvoir, si elle intervient à une époque où l'engagement de la commune de subvenir à un service d'incendie est expiré.
LOI du 05 avril 1884 ART. 63, ART. 65