SUR LE MOYEN UNIQUE : ATTENDU QUE, PAR DECISION DU 12 AVRIL 1956, LA COMMISSION REGIONALE D'APPEL DE CLERMONT-FERRAND A JUGE QUE LA CAISSE DEPARTEMENTALE DE PRESTATIONS FAMILIALES DU PUY-DE-DOME ETAIT MAL FONDEE A RECLAMER AU SIEUR X... UNE SOMME DE 5263 FRANCS, REPRESENTANT UN RAPPEL DE COTISATIONS POUR LA PERIODE DU 8 FEVRIER AU 31 DECEMBRE 1954, AU MOTIF QUE L'INDEMNITE HORAIRE NON HIERARCHISEE, CREEE PAR LE DECRET DU 5 FEVRIER 1954, NE POUVAIT ETRE INTEGREE AU SALAIRE MINIMUM INTERPROFESSIONNEL GARANTI POUR LE CALCUL DES COTISATIONS DE SECURITE SOCIALE;
ATTENDU QU'IL EST FAIT GRIEF A CETTE DECISION D'AVOIR AINSI STATUE ALORS QUE L'ARTICLE 31 DE L'ORDONNANCE DU 4 OCTOBRE 1945 PREVOYANT QUE LES COTISATIONS SONT FONDEES SUR L'ENSEMBLE DES SALAIRES OU GAINS PERCUS PAR LE BENEFICIAIRE, L'ARTICLE 145, PARAGRAPHE 3 BIS, DU DECRET DU 8 JUIN 1946 (MODIFIE), DISPOSE QUE LE MONTANT DU SALAIRE, A PRENDRE POUR BASE DE CALCUL DES COTISATIONS NE PEUT ETRE INFERIEUR, EN AUCUN CAS, AU MONTANT DU SALAIRE MINIMUM INTERPROFESSIONNEL GARANTI APPLICABLE AUX TRAVAILLEURS INTERESSES;
MAIS ATTENDU QUE, SI AUX TERMES DUDIT ARTICLE 145, LE MONTANT DU SALAIRE DOIT ETRE AINSI CALCULE, L'ARTICLE 2 DU DECRET DU 29 NOVEMBRE 1954 A FIXE LA DATE D'APPLICATION DE CE TEXTE AU PREMIER JOUR DU TRIMESTRE CIVIL SUIVANT SA PUBLICATION (SAUF POUR LE CALCUL DES FRAIS PROFESSIONNELS);
QUE LEDIT DECRET N'EST DONC DEVENU APPLICABLE QUE LE 1ER JANVIER 1955, EN CE QUI CONCERNE LE CUMUL DU SALAIRE MINIMUM ET DES INDEMNITES S'Y AJOUTANT, POUR LE CALCUL DES COTISATIONS;
D'OU IL SUIT QUE LE MOYEN N'EST PAS FONDE;
PAR CES MOTIFS : REJETTE LE POURVOI FORME CONTRE LA DECISION RENDUE LE 12 AVRIL 1956 PAR LA COMMISSION REGIONALE D'APPEL DE CLERMONT-FERRAND
