16-07-02-01[1] Est entaché d'excès de pouvoir, à raison de vice de forme, l'arrêté du maire qui révoque de ses fonctions le secrétaire de la mairie, sans avoir averti cet employé de la mesure projetée contre lui, et l'avoir ainsi mis à même de présenter ses moyens de défense ; encore bien qu'il n'aurait pas existé de dossier au nom du requérant.
16-07-02-01[2] En principe, l'agent révoqué injustement a droit à une indemnité destinée à le dédommager de la perte qu'il a subie, sauf à tenir compte dans la liquidation des circonstances particulières, dans l'espèce, aucune indemnité n'a été allouée dans le cas où le secrétaire de mairie avait commis des fautes de service telles qu'il ne pouvait plus rester à son poste.
LOI du 22 avril 1905 art. 65